Mon confinement depuis 2 avril – un défi permanent par Daniel
Les jours passent presque comme tous les autres jours de confinement : j’essaye de me partager le plus efficacement possible entre les tâches de télétravail, les tâches domestiques, les tâches provenant de l’école à distance de ma fille âgée de 9 ans et, bien entendu - ou, mieux dit - bien attendues, les activités en plein air - même si juste pour une heure, dont nous tous avons besoin, surtout dans cette période-ci.
Tout d’abord, chaque jour – excepté la fin de semaine – a commencé par les premières heures de télétravail. Je dois admettre que le télétravail n’est pas si mal et … je pourrais dire que, bon gré mal gré, je me suis habitué à ça. Cependant, travailler de chez soi a toujours ses inconvénients, comme celui de devoir choisir – à un moment donné - entre les tâches de travail et les autres, dont la résolution demande parfois une réaction immédiate.
Un défi permanent.
Ensuite, faire les courses et, parfois, participer au nettoyage dans la maison sont des tâches domestiques dont je dois m’occuper. En général, je suis responsable dans ma famille de toutes les activités extérieures. Cependant, aller à l’extérieur en pleine pandémie n’est pas aussi facile que ce je m’imaginais. Faire des courses, par exemple, en étant entouré par des personnes potentiellement infestées est devenu un vrai défi pour moi et, je pense, pour nous tous.
On peut dire que certaines banales tâches domestiques sont devenues assez … dangereuses dans ces circonstances.
Puis, probablement les activités les plus exigeantes sont les activités scolaires que ma fille, Daria, doit faire à distance. Ça ne serait pas si difficile si elle n’oubliait pas que, depuis un mois, ses responsabilités concernant l’école restent les mêmes, comme avant le confinement. Persuader, enseigner, guider, corriger sont parmi les actions à faire chaque jour avec plus d’intensité. Je me suis rendu compte que nous - les parents – avons dû nous transformer pour faire face aux efforts demandés pour maintenir nos enfants « connectés » avec l’école, pour les convaincre d’agir en conséquence.
Mais, on trouve toujours les moyens et les ressources nécessaires pour continuer.
Finalement, presque chaque jour se termine par une sortie d’une heure en famille pour se recréer. L’accomplissement le plus important de ces derniers jours concerne un désir devenu réalité : Daria a appris à faire du vélo, malgré toutes les difficultés causées par la peur et la manque de détermination. La convaincre de monter sur le vélo était devenue ma mission principale.
La difficulté principale pendant toutes les sorties : faire du slalom parmi les passants, pour respecter la distanciation sociale.
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